Je ne vais pas vous parler du « non » qu’on répond à nos enfants, celui qui tient bon pour rester cohérent. Celui-ci je le maîtrise. Je réussis à tenir mes engagements, chaque décision est réfléchie et un non et un non, il a toujours une raison valable et expliquée clairement.
Je vais vous parler de ce « non » que je m’habitue à tenir pour arrêter de rendre service et qui finit toujours par me faire regretter le oui qui a précédé ! Je suis sûre que vous voyez de quoi je parle 😉
Par exemple : la robe de l’article d’hier en est un exemple très concret. Il y a quelques années je complétais mon temps partiel dans l’éducation nationale en vendant mes créations. J’ai abandonné et je me suis dit NON à moi-même. Cela n’était plus possible, je ne pouvais pas passer mon temps à coudre pour les autres plutôt qu’à ma famille et à moi-même. Vendre mes créas n’avait pas assez de sens. Une exigence de plus en plus présente, des délais assez courts et cette épée de Damoclès au-dessus de ma tête qui faisait pesée sur mes épaules bien trop de pression. Plus assez de satisfaction à coudre mais une contrainte. Bref, j’ai dit non et j’ai bien fait ! Je me suis donc mise à coudre pour la famille Zastuce. Se fût libérateur jusqu’au jour où on m’a demandée de réaliser une robe, quelque chose que je maîtrise et qui ne demande pas trois jours de couture d’investissement. Et je me suis dit, pourquoi pas ! Et ce fût une erreur… j’ai trainé et trainé encore parce que ce sentiment d’engagement était revenu. Alors, avant-hier, lorsque la maman de la copine de la Poulette m’a demandée si je pouvais coudre une veste, j’ai répondu que j’étais très flâtée, que sa confiance me faisait chaud au coeur mais que ce serait non ! Et vous savez quoi ? Je culpabilise mais je vais tenir bon 😉
Encore un peu de chemin à parcourir mais j’ai déjà bien avancé ! Et vous ? quelles sont vos astuces pour dire non sans culpabilité ?